La Princesse De Clèves La Rencontre Amoureuse Analyse

Je voulais savoir, est-il nécessaire de faire une ouverture à la fin de la lecture analytique orale? Votre commande peut aussi se faire chez un libraire Fiche sur le Roman : La princesse de Clèves, Mme de La Fayette 53 R. Wild, Literatur im Prozeß der Zivilisation. Entwurf einer theoretischen Grundlegung der Literat Au milieu des années 1660, Marie-Madeleine entreprit décrire la biographie de la belle-soeur du roi, Henriette dAngleterre. Elle connaissait depuis 1654 la fille du défunt roi dAngleterre Charles Ier, la future Madame nayant alors que dix ans. La différence dâge nempêcha pas une amitié solide de se nouer. Devenue la confidente de la princesse, Madame de La Fayette eut ses entrées à la cour et, à la demande de son amie et protectrice, commença à écrire LHistoire dHenriette dAngleterre. Louvrage fut abandonné à la mort soudaine de cette dernière. Le Madame se meurt, Madame est morte de Bossuet résonne encore dans notre mémoire collective. Lannée suivante, Madame de La Fayette ajouta à son récit une Relation de la mort de Madame et, certainement après 1684, une préface. Dans celle-ci on peut lire que la mort de Madame avait été pour elle de ces pertes dont on ne se console jamais et qui laisse une amertume tout le reste de la vie4. Publiée en 1720, LHistoireest le récit fiable dun témoin qui connaît le dessous des cartes. La première partie traite de latmosphère de la cour pendant les deux dernières années du gouvernement de Mazarin. Ce mémoire est le seul ouvrage, la correspondance exceptée, où, dissipant un peu le Brouillard, Madame de La Fayette parle delle-même à la première personne. Outre son intérêt documentaire, il porte aussi une part de romanesque délibérément encouragée par Henriette dAngleterre qui sétait adressée autant à la romancière quà lamie. On y voit enfin combien étaient liés les affaires et lamour. La cour fut ainsi pour Madame de La Fayette un poste dobservation privilégié de la nature humaine, et ce dautant plus quelle ne répugnait pas à entrer à loccasion dans des intrigues, jusquà ce que sa santé et son âge la décident à sen éloigner. Une histoire espagnole Il était difficile de ne pas être surpris de le voir l 14. la princesse de clèves la rencontre amoureuse analyse Au terme de notre analyse, lon se rend compte que cette scène de bal est marquée sous le sceau de la fatalité. Tout dans cette rencontre le décor prestigieux de la cour, le bal propice au désir amoureux, la beauté exceptionnelle des deux protagonistes semble suggérer une histoire damour entre deux êtres dexception. Le destin en décidera autrement. Cet amour contient en germe les prémices dune tragédie que la suite du roman confirme. Nota Bene Un grand bal se prépare à la cour du roi Henri II pour les fiançailles du duc de Lorraine avec Claude de France, fille du roi. Elle passa tout le jour des fiançailles chez elle à se parer, pour se trouver le soir au bal et au festin royal qui se faisaient au Louvre. Lorsquelle arriva, lon admira sa beauté et sa parure ; le bal commença, et comme elle dansait avec monsieur de Guise, il se fit un assez grand bruit vers la porte de la salle, comme de quelquun qui entrait, et à qui on faisait place. Madame de Clèves acheva de danser et pendant quelle cherchait des yeux quelquun quelle avait dessein de prendre, le roi lui cria de prendre celui qui arrivait. Elle se tourna, et vit un homme quelle crut dabord ne pouvoir être que monsieur de Nemours, qui passait par-dessus quelques sièges pour arriver où lon dansait. Ce prince était fait dune sorte, quil était difficile de nêtre pas surprise de le voir quand on ne lavait jamais vu, surtout ce soir-là, où le soin quil avait pris de se parer augmentait encore lair brillant qui était dans sa personne ; mais il était difficile aussi de voir madame de Clèves pour la première fois, sans avoir un grand étonnement. Monsieur de Nemours fut tellement surpris de sa beauté, que, lorsquil fut proche delle, et quelle lui fit la révérence, il ne put sempêcher de donner des marques de son admiration. Quand ils commencèrent à danser, il séleva dans la salle un murmure de louanges. Le roi et les reines se souvinrent quils ne sétaient jamais vus, et trouvèrent quelque chose de singulier de les voir danser ensemble sans se connaître. Ils les appelèrent quand ils eurent fini, sans leur donner le loisir de parler à personne, et leur demandèrent sils navaient pas bien envie de savoir qui ils étaient, et sils ne sen doutaient point. Pour moi, Madame, dit monsieur de Nemours, je nai pas dincertitude ; mais comme madame de Clèves na pas les mêmes raisons pour deviner qui je suis que celles que jai pour la reconnaître, je voudrais bien que Votre Majesté eût la bonté de lui apprendre mon nom. Je crois, dit madame la dauphine, quelle le sait aussi bien que vous savez le sien. Je vous assure, Madame, reprit madame de Clèves, qui paraissait un peu embarrassée, que je ne devine pas si bien que vous pensez. Vous devinez fort bien, répondit madame la dauphine ; et il y a même quelque chose dobligeant pour monsieur de Nemours, à ne vouloir pas avouer que vous le connaissez sans lavoir jamais vu. La reine les interrompit pour faire continuer le bal ; monsieur de Nemours prit la reine dauphine. Cette princesse était dune parfaite beauté, et avait paru telle aux yeux de monsieur de Nemours, avant quil allât en Flandre ; mais de tout le soir, il ne put admirer que madame de Clèves. Le chevalier de Guise, qui ladorait toujours, était à ses pieds, et ce qui se venait de passer lui avait donné une douleur sensible. Il prit comme un présage, que la fortune destinait monsieur de Nemours à être amoureux de madame de Clèves ; et soit quen effet il eût paru quelque trouble sur son visage, ou que la jalousie fit voir au chevalier de Guise au-delà de la vérité, il crut quelle avait été touchée de la vue de ce prince, et il ne put sempêcher de lui dire que monsieur de Nemours était bien heureux de commencer à être connu delle, par une aventure qui avait quelque chose de galant et dextraordinaire. Madame de Clèves revint chez elle, lesprit si rempli de tout ce qui sétait passé au bal, que, quoiquil fût fort tard, elle alla dans la chambre de sa mère pour lui en rendre compte ; et elle lui loua monsieur de Nemours avec un certain air qui donna à madame de Chartres la même pensée quavait eue le chevalier de Guise. Introduction a écrit: Pour ce qui est du tragique, je suis assez dubitatif quant à la réduction du tragique à lidée de fatalité. Mais pourquoi pas. Ensuite, passer de la fatalité aux concours de circonstances, cest un pas de plus quon pourrait concevoir, mais qui nous éloigne quand même considérablement de la tragédie.Il ny a pas que la fatalité : la princesse meurt. Premier roman moderne, cest à dire psychologique, de la littérature Madame de Lafayette utilise aussi ce cadre historique pour nourrir sa représentation des pouvoirs de lamour. Ainsi, dès lincipit, elle sattarde sur les liens qui unissent le roi à Diane de Poitiers, duchesse de Valentinois et puissante maîtresse dHenri II : quoique sa passion pour Diane de Poitiers, duchesse de Valentinois, eût commencé il y avait plus de vingt ans, elle nen était pas moins violente. Cette violence annonce la force des passions qui seront dépeintes durant tout le roman. Marivaux : La vie de Marianne La vie de Marianne raconte les mésaventures, à Paris, 1662. De 1655 à 1680, elle sera étroitement liée avec reprise dans le Tristan en prose. Cest aussi Néron épiant la princesse de clèves la rencontre amoureuse analyse la princesse de clèves la rencontre amoureuse analyse PdC, 264. Voir aussi PdC, 375 : Une cour, aussi partagée et aussi remplie dintérêts opposés, nétait pas dans une médiocre agitation à la veille dun si grand événement ; néanmoins, tous les mouvements étaient cachés, et lon ne paraissait occupé que de lunique inquiétude de la santé du roi. Voir p 249. M. De Clèves qui a été désigné pour accompagner madame Elisabeth en Espagne, fait croire à sa femme, pour voir sa réaction, que M. De Nemours a été désigné aussi pour laccompagner avec lui. Lexpérience se révèle concluante : Le nom de M. De Nemours et la pensée dêtre exposée à le voir tous les jours pendant un long voyage, en présence de son mari, donna un tel trouble à Mme de Clèves quelle ne le put cacher; et, voulant y donner dautres raisons : .